Si vous comptez sur les “médias sociaux” pour réussir en tant qu’entrepreneur, alors voici 4 vérités qui vont vous économiser un temps fou.

FAIT #1. Personne n’est devenu riche en utilisant Facebook et Twitter, ou les autres “réseaux sociaux”.

J’ai rencontré beaucoup de riches web-entrepreneurs. Au cours des 12 derniers mois, j’ai fréquenté plusieurs DIZAINES de millionnaires de l’Internet. Certains noms connus comme Frank Kern, Eben Pagan, Jeff Walker, Andy Jenkins, Tony Robbins… et beaucoup d’autres millionnaires plus discrets qui ne vendent pas des cours de marketing, mais des produits dans beaucoup d’autres niches.

AUCUN D’ENTRE EUX N’UTILISE FACEBOOK OU TWITTER POUR GAGNER DE L’ARGENT.

Petite précision : je parle bien évidemment de l’utilisation “micro-blogging” : mettre son statut à jour, avoir un maximum de “friends”, de “fans” et de “followers”. Je ne parle pas d’utiliser Facebook PPC Ads pour faire de la pub au coût par clic. Et je ne parle pas d’utiliser ces réseaux pour créer une poignée de partenariats stratégiques avec des PDG ou des entrepreneurs qui sont inaccessibles par email.

La triste vérité est bien la suivante :

  1. Il y a de nombreux millionnaires “visibles” qui utilisent de TRES NOMBREUSES stratégies différentes : l’affiliation, l’arbitrage, le marketing de niche, le consulting, la co-registration… Il serait bizarre que les millionnaires de Twitter soient tous invisibles… quand on sait que le plus gros “atout” de ce réseau est la transparence.

FAIT #2. Ceux qui vantent les mérites de Facebook et de Twitter et d’avoir “une relation avec ses followers et ses fans”, ne gagnent pas leur vie avec Facebook et Twitter.

Pour être honnête et précis, j’ai rencontré 3 personnes – TROIS sur des dizaines de millionnaires – qui sont devenues riches grâce à Facebook et Twitter :

  1. Maria Andros, qui a réalisé un lancement orchestré à 6 chiffres (plus de 100 000 dollars de ventes) pour son cours expliquant “comment monétiser les médias sociaux”.
  2. Don Crowther, qui en associant à l’université en ligne StomperNet son cours multimédia sur “comment monétiser les médias sociaux” (S.M.A.R.T.S) a réalisé quelques millions de chiffre d’affaires depuis 2007. J’ai d’ailleurs eu l’occasion en Février de réaliser une consultation marketing pour Don pour le relancement de SMARTS en 2010, au sein du séminaire “Product Launch Manager” à Los Angeles.
  3. Perry Belcher, qui a réalisé une belle performance en 2008 avec son cours multimédia sur “comment monétiser les médias sociaux”. Depuis, il a arrêté le marketing Internet, en partie à cause de la mauvaise réputation qu’on lui faisait sur les médias sociaux.

Notez bien ceci :

Le SEUL point commun de ceux qui sont devenus riches grâce à Twitter n’est PAS que ce sont de gros utilisateurs de Twitter ou qu’ils ont beaucoup de “followers”.

Leur point commun est qu’ils VENDENT des cours au sujet de Twitter, qu’ils surfent sur l’effet de mode, et qu’ils n’utilisent MEME PAS Twitter comme moyen principal de promotion de leurs produits. Ils utilisent de “vrais” médias, comme les mailing lists de leurs partenaires et associés.

Même certains professionnels du “marketing 2.0″ admettent que les utilisations possibles des réseaux ne sont pas à mettre au centre d’une campagne. Quand la question se pose de l’utilisation à faire d’un outil… peut-être que l’outil lui-même est inutile.

Au cours d’un séminaire “JV Alert” auquel j’ai participé à Orlando en 2009, j’ai rencontré des DIZAINES de “reines de Twitter”, “experts des réseaux sociaux”, “Princes du marketing Facebook”, “consultants en stratégie des médias sociaux”, etc etc. Tels sont les noms qu’une nouvelle génération de marketeurs factices impriment sur leurs cartes de visite gratuites Vistaprint.

Le marketing a une seule et unique vocation : vendre le produit. Le faire sortir des rayons, et les mettre dans le caddie du client.
Un “marketeur” qui ne peut pas montrer un RETOUR SUR INVESTISSEMENT MESURABLE est un charlatan !

Ce qui m’amène au point #3 :

FAIT #3. Un “fan” ou un “follower” ne paient pas le loyer, ne paient pas le pain ni l’eau courante.

Les champs de “statut” ou d’ “update” ne sont pas une fenêtre de communication efficace, pour deux raisons :

  1. L’audience n’est pas captive mais distraite, votre tweet ou update est noyé dans ceux de tous les “amis” qui font circuler la dernière vidéo comique en vogue.
  2. Vos clients veulent votre produit ou service pour atteindre un rêve ou résoudre un problème, pas pour être votre ami. Les photos de vacances ne font pas un argumentaire de vente intéressant ou efficace.

Le “chiffre standard” de l’industrie du marketing direct, dit qu’un email volontairement inscrit à une newsletter rapporte en moyenne $1 (0.7 €) de ventes par mois. Autrement dit, une mailing list réactive de 10 000 noms représente 10 000 € par mois si on communique correctement son message marketing.

Qu’en est-il des médias sociaux ?

QUE VAUT UN “FOLLOWER” ?

Quelqu’un peut-il donner un chiffre ?

FAIT #4. “Twitter” (tweeter ?), ou “socialiser sur Face”, fait de vous quelqu’un d’actif, pas productif.

Idem pour tous les derniers gadgets Web 2.0 à la mode.

Répondre individuellement et personnellement à chaque lecteur, abonné, ou même client met une LIMITE à l’effet de levier d’une présence web. (Je n’ai pas dit que ces lecteurs et clients ne doivent pas recevoir une réponse individuelle ! le paradoxe du support client et de l’intervention personnelle, par exemple dans les commentaires d’un blog, mérite un article à part)

Oui, on se sent bien quand on clique un peu partout sur Twitter et Facebook et qu’on voit un retour des autres (commentaires, “j’aime”, augmentation des statistiques…) C’est un phénomène psychologique connu sous le nom de “ambient awareness” (perception du milieu ambiant) qui se déclenche quand il y a quelque chose de nouveau dans notre environnement. On se sent bien, et important… comme quand on vérifie 20 fois par jour ses emails.

Mais c’est une PERTE DE TEMPS COLOSSALE, quand il y a des façons bien plus directes de démarrer une activité rentable.

Donnez-moi n’importe qui avec un minimum de compétences dans la vente ou le marketing, ET un minimum de compétences dans n’importe quel type de secteur.

En moins d’une journée, cette personne pourrait générer un chiffre d’affaires considérable (quelques centaines d’euros pour quelqu’un qui manquerait de confiance ou voit petit, beaucoup plus avec un peu d’ambition). En tout cas 20, 50, ou 100 fois plus que la menue monnaie qu’on peut se faire en UN MOIS sur Twitter. Il suffit de passer les bons coups de fil aux bons partenaires commerciaux potentiels, et de savoir vendre un concept de produit, pour créer un partenariat stratégique et faire des ventes. Je reparlerai peut-être de cette stratégie une autre fois

Même sans faire ce type d’effort, construire son propre site ou blog est une stratégie bien plus efficace à long terme que de se faire une position sur les réseaux sociaux.

Un compte Facebook ou Twitter n’est PAS une véritable ressource. Vos amis, vos conversations, vos connexions ne vous appartiennent pas. Elles appartiennent à Facebook et elles peuvent disparaître du jour au lendemain sur une décision d’un administrateur ou d’un modérateur.

Il n’y a AUCUNE assurance que Twitter existe encore dans 3 ans (je miserais même sur le contraire). Quand vous achetez VOTRE nom de domaine, sous réserve de sauvegarder votre site régulièrement, vous êtes au moins à l’abri de la faillite d’une société qui attend un miracle pour trouver son modèle économique.

De plus, utiliser les réseaux sociaux pour obtenir du traffic est un effort à faible effet de levier (je suis en désaccord sur ce point avec l’article d’Olivier Roland sur le traffic web, qui en-dehors de ceci est tout à fait excellent.)

C’est pour ce type de raison que les marques françaises restent frileuses par rapport à twitter,

Conclusion : Utiliser Twitter pour le marketing de son entreprise, c’est comme regarder la TV pour se cultiver.

C’est facile, ça fait se sentir bien, c’est pratique pour suivre le foot, et ça donne un sujet de conversation autour de la machine à café.

Et c’est tout.

Si vous passez actuellement plus de temps sur ces réseaux que dans votre propre “jardin” (site ou blog) sur Internet, alors rentrez chez vous, débroussaillez un peu, et appliquez vos capacités à des activités qui auront un véritable effet de levier pour vous. Le commentaire de Mohamed sur mon article précédent est un bon cri d’alarme !

Sujets abordés dans cet article :

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On mar, in Facebook, Réseaux Sociaux, Twitter, by Le Marketeur Francais

Est-ce que le monde du blogging en France va évoluer au cours des 2-3 années à venir, et se professionaliser ?

Je viens de lire un article très intéressant sur Read Me I’m Famous, et c’est ce que l’auteur, Aurélien, semble penser.

Après avoir fait un peu le tour des blogs français sur l’entrepreneuriat et le développement personnel, mon avis est plutôt mitigé.

D’un côté, je reste convaincu que le blogging, en soi,  est un mauvais modèle économique :

  • Le flux d’entrée (le traffic) est limité, si le bloggeur ne fait appel qu’à des sources de traffic gratuit, ce qui est le cas pour 99% d’entre eux. Sans utiliser le PPC, l’affiliation au CPA ou une stratégie presse, les blogueurs se retrouvent à brasser le même traffic “recyclé” entre eux. Or si ce modèle (échanger du traffic) fonctionne très bien pour les marketeurs à grand succès, c’est parce que chacun profite des efforts des autres pour toucher du traffic “neuf”. Cela ne fonctionne que si chaque acteur du marché a sa propre stratégie traffic.
  • Les blogs (dans leur design par défaut) font partie des sites internet les moins efficaces. L’usabilité (en termes de marketing) d’un blog est très limitée, tout simplement parce qu’il y a trop de choses à faire sur un blog, trop de distractions – laisser un commentaire, faire un trackback, cliquer sur le lien dans l’article, revenir à l’accueil, aller voir le blogroll, lancer une recherche,changer de catégorie… le blogueur ne maîtrise absolument pas le trajet du visiteur sur son site – sauf dans le cas de très rares blogs très épurés, comme Blogueur Pro, celui d’Olivier Roland (qui mériterait tout de même d’être organisé selon un parcours d’apprentissage).
  • Et beaucoup d’autres raisons, selon moi, font du blog un système limité. Comme par exemple le fait que les blogueurs ont une très mauvaise répartition de leur activité, si on se penche sur ces efforts en jetant un oeil au “80/20″. J’y reviendrai certainement plus tard.

Mais d’un autre côté, il faut reconnaître un trait de caractère très particulier à notre blogosphère française : ses membres sont très soudés ET semblent ouverts à utiliser des méthodes nouvelles si elles ont fait leurs preuves.

Il y a quelques mois, j’ai dû lutter contre un certain blogueur pour lui démontrer qu’il devait mettre un formulaire d’inscription à sa newsletter en “lightbox” sur son site (autrement dit, l’afficher par-dessus le blog, forçant les visiteurs à faire le choix entre s’inscrire, ou fermer la lightbox pour voir le site). J’ai argumenté, râlé, tempêté, câjolé, usé des pires chantages et même secrètement jeté un sort vaudou à son site,pour qu’il accepte de faire l’essai.

A ce moment précis, j’étais convaincu  qu’on ne verrait jamais ce type de formulaire apparaître sur les autres blogs francophones… J’ai été plaisamment surpris - apparemment, le succès de cette méthode a fait des émules, et les blogueurs sont maintenant nombreux à disposer d’un embryon de mailing list pour communiquer sur leurs nouveaux articles.

A mon avis, c’est là que va se jouer le futur de la blogosphère “professionnelle” française :

  • Le développement de nouvelles sources de traffic,
  • et la véritable utilisation du pouvoir de l’email (pas de twitter, pas de facebook. mais c’est un autre débat)

Sujets abordés dans cet article :

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On mar, in Blogging, by Le Marketeur Francais
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